Le saviez-vous : notre levain mûrit en permanence entre 20 et 25°C. Comment faire lorsque le froid arrive en hiver ? Maintenir une pièce à cette température serait très énergivore !
Par chance, l’inertie de notre four à bois suffit actuellement à maintenir le fournil à cette température.
Plus tard s’il fait très froid, nous mettons alors le levain à gauche du four dans une petite alcôve contre le four (porte blanche au fond, cf. l’image ci-dessus).
Il n’y a donc presque jamais à chauffer, même au plus froid de l’hiver. Voilà une récupération bien utile.
Cette semaine nous parlons d’énergie, qui agite à la fois l’actualité et notre futur.
Saviez-vous que la quasi-totalité des boulangeries sont équipées de chambres de pousse, qui servent à refroidir des pâtes à pain la nuit, puis à les réchauffer avant que le boulanger arrive ? Ces chambres consomment une grande quantité d’énergie… Puisqu’en outre la cuisson est généralement assurée par des fours électriques ou à gaz, la consommation moyenne d’une boulangerie de taille comparable à la nôtre est de 125 000 kWh/an.
Ci-dessous, dévoilons quelques chiffres parlants concernant les Pains du Vercors !
Aux Pains du Vercors, nous n’avons pas de chambre de pousse car nous pétrissons la pâte le jour même. Nous n’avons pas de four électrique non plus. Ainsi, nous consommons 8 000 kWh/an d’électricité et de chauffage.
Et le bois de chauffe représente un équivalent de 70 000 kWh, à partir d’une énergie
renouvelable (le bois),
locale (Corrençon-en-Vercors),
réutilisée (copeaux de scierie compressés)
c’est-à-dire ayant un impact environnemental beaucoup plus faible que l’électricité.
Notre projet pour l’avenir serait de ne plus chauffer l’eau de pétrissage (25°C) électriquement, mais à partir d’un ballon-tampon chauffé par la cheminée du four à bois… !